Pensez à votre déclaration de ruches sur le télé rucher.
Chaque année entre le 1er septembre et le 31 décembre, chaque apiculteur est tenu de déclarer les colonies d’abeilles dont il est propriétaire, et ce, dès la première.
Cette déclaration obligatoire concourt à une meilleure connaissance du cheptel apicole français et participe à sa gestion sanitaire. La localisation des colonies d’abeilles permet une meilleure efficacité des actions sanitaires en cas de survenue d’une crise.
Elle permet également de mobiliser des aides européennes dans le cadre du Plan apicole européen, soutien à la mise en œuvre d’actions en faveur de la filière apicole française.
Dossier du mois
L’obligation de l’écotaxe pour tout apiculteur
Le Principe de Responsabilité Elargie du Producteur :
En rapport avec le code de l’environnement et sur le principe du ‘’pollueur-payeur’’, tout producteur mettant sur le marché un produit de consommation emballé et destiné aux ménages, doit participer au financement et à l’organisation de la gestion des déchets de son emballage considéré comme un déchet. Cette règle s’applique à tout apiculteur qui vend son miel, mais exclut pour l’instant les emballages ménagers de boissons en verre comme l’hydromel.
Pour respecter cette obligation, tout apiculteur doit ainsi cotiser à un éco-organisme à but non lucratif qui organise la collecte et le recyclage de ces emballages. La cotisation annuelle forfaitaire minimale est de 80 euros HT pour une vente de 1 à 10 000 pots de miel.
En contrepartie, cet éco-organisme :
- Informe l’apiculteur sur les modalités d’affichage du logo à inclure sur son étiquetage avec un guide d’utilisation,
- Contribue financièrement à la gestion des déchets,
- Informe les consommateurs sur les règles de tri.
La solution de l’Union Nationale de l’Apiculture Française.
L’Abeille Landaise est affiliée à l’UNAF et bénéficie d’une négociation très favorable que ce syndicat national a pu établir en faveur de ses adhérents avec l’éco-organisme CITEO. En effet, la taxe éco-emballage annuelle précisée sur votre bulletin d’adhésion s’élève à 0,05 euro par ruche. Nous sommes très loin du forfait minimum de 80 euros HT.
Mise en place d’une nouvelle signalétique
Depuis le 1er janvier 2022, la pose du logo ‘’TRIMAN’’ avec le logo ’’INFO-TRI’’ est obligatoire sur tout pot de miel.
Le logo ‘’TRIMAN’’ : indique au consommateur qu’un produit ou un emballage fait l’objet de règles de tri.
Le logo ‘’INFO-TRI’’ indique au consommateur le conteneur de tri dans lequel l’emballage sera jeté.
Cependant une période d’écoulement des stocks est prévue (factures justificatives à l’appui).
Depuis le 9 septembre 2022, tout nouvel emballage confectionné à cette date doit comporter ces 2 logos.
A partir du 9 mars 2023, fin des délais accordés pour l’écoulement des stocks de tous les emballages fabriqués avant le 9 septembre 2022.
Exceptions : Les étiquettes inférieures à 10 cm² sont exclues de ces obligations de logo, tout comme les étiquettes comprises entre 10 cm² et 20 cm² où, seul le logo TRIMAN est obligatoire.
Nota important : seuls les adhérents de l’Abeille Landaise affiliée à l’UNAF payant une écocontribution à CITEO peuvent mettre l’info-Tri sur les étiquettes de leurs pots de miel.
Téléchargement du décret n°2021-835 du 29 juin 2021 relatif à l’information des consommateurs sur la règle de tri des déchets issus des produits soumis au principe de responsabilité élargie du producteur.
100 ans d’apiculture landaise s’écrivent :
Quel lien entre l’Abeille Landaise et le village de POUEYFERRÉ, proche de LOURDES ?
POUEYFERRÉ était le nom du secrétaire d’HENRI IV natif de ce village ; à l’époque le nom que l’on portait provenait souvent du lieu d’où l’on venait.
Son descendant, le baron de CERE, Jean-Marie de POYFERRÉ collectionna les mandats. Il fut maire de MONT DE MARSAN, président du conseil général des LANDES, député, préfet des Deux Sèvres, et se vit confier par Napoléon 1° l’introduction des moutons espagnols mérinos dans le département des LANDES.
Le petit-fils de ce baron, Edouard de POYFERRÉ de CERE, créa le syndicat des apiculteurs des LANDES en 1925 qu’il appela l’Abeille Landaise. Il en fut président jusqu’à sa mort en 1938. Il fut également président du syndicat des agriculteurs des LANDES. De plus en 1922, au sein du syndicat agricole qu’il présidait, il créa une section autonome de propriétaires forestiers qui deviendra plus tard le Syndicat des Sylviculteurs du Sud-Ouest.
Bientôt 100 ans d’une riche histoire d’apiculture landaise dont nous sommes les héritiers. Et tout comme bons héritiers, nous devons rendre hommage à ceux qui nous ont précédés.
Jean-Jacques LABADIE, apiculteur à AIRE SUR ADOUR, adhérent à l’Abeille Landaise, a décidé de remonter le temps et de graver notre histoire dans un livre. Quelle aventure ! quel beau travail en perspective. Je salue l’audace, le courage et la volonté de Jean-Jacques à s’atteler à cette tâche. Aussi, je souhaite que le syndicat et ses adhérents puissent l’aider, sans faille, dans ses démarches et ses recherches.
Jean Pierre LESPIAUCQ
Depuis la nuit des temps, les hommes ont cherché les voies et moyens de l’existence. Comment vivre dans un environnement hostile, voire dangereux. D’abord se protéger, se nourrir, se chauffer et faire famille pour assurer la continuité du genre humain. Ils ont collecté, mémorisé les observations, les lieux, les saisons, la composition de leurs contrées et plus tard des espaces conquis à des fins d’élevage et de cultures. L’agro-pastoralisme était né. La floraison des végétaux, l’identification des animaux et des insectes, d’abord combattus pour se nourrir puis domestiqués et commercialisés. Au commencement de manière empirique, les traces de ces périodes seront souvent peintes durant l’ère rupestre, lorsque ces connaissances s’affinent les symboles apparaîtront et construiront plus tard notre écriture. Cet assemblage constituera au fil du temps et des siècles un corpus commun, on dirait aujourd’hui un socle commun de connaissances. Les sciences et les techniques se sont construites selon le schéma originel : » essai-erreur-correction -amélioration ». L’apiculture landaise n’échappe pas à ce schéma ancestral, par de multiples balbutiements autour de la cueillette des essaims et du logement des insectes, les néo-apiculteurs ont d’abord observé et cherché à comprendre comment vivaient » les mouches à miel ». Ils ont, comme leurs ancêtres cherchés à domestiquer et à recueillir le produit de cette organisation et de ces nouvelles pratiques d’élevage. L’abeille landaise émerge dans notre département aux lendemains d’une longue période de troubles sociétaux « la grande guerre », des millions de morts et de veuves civiles dans un pays presque essentiellement rural. Les sociétés (associations actuelles) créatrices des œuvres philanthropiques, politiques, sociales, éducatives, cherchent les voies d’accès vers un progrès social qui pourrait sortir le pays d’un passé douloureux et mortifère.
Pour honorer cette œuvre créatrice et bientôt centenaire, j’ai accepté la réalisation d’un travail de recherche historique visant l’écriture d’un ouvrage mémoriel. La recherche historique impose une méthodologie à laquelle on ne peut échapper si l’on souhaite obtenir un écrit transmissible à tous les lecteurs. Le recueil des données exploitables : écrits familiaux, actes notariés, mémoires administratifs, délibérations, articles de presse, photos, témoignages oraux etc…) l’ensemble de ces matériaux permettra l’écriture selon le fil conducteur de la méthode historique. Notre histoire apicole appartient à celles et ceux qui ont contribué patiemment à l’organisation collective que nous connaissons aujourd’hui. Eclairer et valoriser cette œuvre participe d’une forme de reconnaissance à l’égard de nos ainés, mais aussi à la construction d’une trace culturelle susceptible de permettre la réflexion et les futures actions, sur un avenir dont on sait aujourd’hui qu’il sera complexe. J’invite donc toutes celles et ceux qui pensent pouvoir contribuer à cette recherche à faire l’inventaire des documents écrits, revues de presse, photos légendées si possible, qu’ils possèdent afin de les transmettre sur l’adresse mail suivante : jj.labadie@orange.fr ou par voie postale à :
Jean-Jacques LABADIE, 817 Promenade du Portugal 40800 AIRE SUR L’ADOUR (mentionner au dos de l’enveloppe SVP (Histoire abeille landaise)
Les documents transmis seront d’évidence protégés et retournés à l’expéditeur après numérisation.
« Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » Proverbe Africain
Jean-Jacques LABADIE
Retour sur la journée des ‘’SAVOIR-FAIRE’’ du samedi 15 octobre.
‘’Les absents auront eu tort’’ c’est la meilleure évaluation que les organisateurs peuvent retirer de cette journée. Une soixantaine d’adhérents ont découvert, Claudia SCHONWOLFF, une apicultrice avec un parcours professionnel qui ne peut s’effectuer qu’avec détermination et une bonne dose d’opiniâtreté. Chacun a pris une leçon d’organisation et de technicité où tout est calculé dans la gestion du temps tout en visant une productivité maximale. L’après-midi, Aurélien, des établissements LEROUGE, a précisément décrit son métier de cirier ‘’Donnez-moi des cires de mauvaises qualités et je ne pourrais vous vendre que des cires de mauvaises qualités’’. Il a également délivré les astuces pour le recyclage de cires.
Retour sur la commande de sirop et de CANDI.
Mercredi 19 octobre, 114 adhérents de l’Abeille Landaise sont venus chercher 8,350 tonnes de candi et 18,940 tonnes de sirop de nourrissement au silo EURALIS de SOUPROSSE.
Un prix négocié très tôt qui permet une très légère augmentation et pour cause : Lu dans un article de presse, cette année le groupe coopératif sucrier TEREOS achète la tonne de betterave à 40 euros, soit 30 % de plus que l’année précédente.
Malgré un contretemps qui dû reporter la distribution en après-midi, merci aux membres du Conseil d’Administration pour leur disponibilité et merci aux adhérents pour leur esprit d’adaptation.